Byakuya avait bloqué le coup de l’arrancar qui s'apprêtait à attaquer un humain d’une façon lâche. Heureusement que sa vitesse ne pouvait pas rivaliser avec l’arrancar, sinon ce jeune serait mort à l’heure où il était. L’adversaire du capitaine de la sixième division essaya de le repousser, mais le noble était plus coriace: il arrivait malgré tout à le retenir. Quand il entendit un bruit qui venait derrière lui, l’arrancar semblait être très surpris. Ses yeux s’étaient arrondis et il essaya de s’échapper en laissant le capitaine Kuchiki lui couper légèrement son torse. Le cero qui venait derrière du shinigami et était destiné à l’arrancar. L’explosion survint et Byakuya pensa qu’avec ce boucan, il y aurait des gens qui arriveraient et cela pouvait gêner le noble. Surtout quand l’arrancar voudra tuer l’un d’eux.

Le capitaine de la sixième division tourna son regard discrètement, d’une façon où la personne ne pouvait pas savoir si Byakuya l’avait regardé. Le noble avait vu que le jeune humain était un vizard vu son masque. Ainsi qu’il avait son zanpakutô en mode shikai. Ce qui étonna intérieurement le jeune Kuchiki. Comment un vizard pouvait aider un shinigami alors que ces deux camps étaient ennemis. Surtout, le commandant général et la Chambre des 46 de Chuo avaient donné un ordre à tout shinigami de tuer un vizard à vue. Le capitaine resta en garde et vit l’arrancar apparaître avec l’épaule un peu carbonisé.

— Qui êtes-vous ?

— C’est de moi que tu me parles ?! P’tain ! Je vais pas répéter deux fois la même chose ! À quoi ça t'avancera si tu sais mon prénom ? Surtout ce shinigami est de même avis que moi !

— Non, je n’ai jamais dit cela. J’ai juste dit que ça n’avait aucun sens à ce que je réponde à la question.

—... Tu commences à m’gonfler toi ! Tu es du même avis que moi quoi !

— Je ne suis jamais du même avis avec les êtres inférieurs comme vous.

—.........Grrrr... Tu es vraiment arrogant toi ! Tu vas voir ! Tu seras puni !

— Oh...Oh... Intéressant.’’

Sur ces mots, l’arrancar ne résista pas à la provocation et se dirigea vers Byakuya avec une envie meurtrière. Il porta le premier coup avec plus de puissance par rapport aux derniers qu’il avait donné. Ça dégageait la pression spirituelle et les rochers sortirent du sol. Au simple pas de l’arrancar, le sol se déformait ce qui laissait le noble inflexible. Il ne changea pas du tout son regard, il était toujours neutre quoique... Byakuya avait un peu froncé ses sourcils, il avait remarqué que l’arrancar se mettait à fond par rapport à tout à l’heure. L’arrancar essaya d’attaquer une seconde fois le capitaine Kuchiki, mais celui-ci disparut sous un shunpô et il se retrouva au ciel. Il préférait les combats aériens pour ne pas infliger des dégâts dans la ville. Le shinigami ne se souciait pas du vizard, il préférait plutôt s’en occuper plus tard, histoire qu’il éradique au plus vite cet arrancar.

L’arrancar qui voulait frapper le capitaine Kuchiki au sol releva la tête et semblait en avoir après Byakuya. On dirait que le shinigami l’avait assez provoqué voire ridiculisé verbalement. Il y avait beaucoup de force brute dans ses attaques, c’était comme s’il avait déjà progressé et compris la manière d’attaquer du noble. Déjà, l’arrancar ne connaissait pas encore le shikai et le bankai du capitaine de la sixième division. Pour tout dire, il ne connaissait pas ses compétences. L’arrancar essaya de détruire la défense de Byakuya mais il avait beau mettre toutes ses forces rien n’y faisait. Pourquoi ? Tout simplement parce que le noble avait beaucoup d’expérience dans le combat, donc avec un adversaire de ce niveau là. Cela ne devait pas lui poser de problèmes en le battant. L’arrancar n’en pouvait plus et il s’épuisait pour rien... C’était désolant à en voir.

Le jeune vizard devait regarder tout cette scène. S’il était un ancien shinigami, il devait au moins connaître les anciens capitaines, les anciens vices-capitaines. Peut-être qu’il devait sans doute connaître le prétentieux qui piquait toujours ses crises de colère: Byakuya Kuchiki. Enfin, on ne pouvait pas savoir. S’il cet vizard ne savait pas encore son identité, c’était mieux ainsi. Si sa soeur l’avait rencontré sans savoir que c’était un vizard, elle devait avoir dû parler de lui. Le capitaine de la sixième division voulait en finir tout de suite pour parler et interroger le jeune garçon avant de rentrer à la Soul Society. Il passera l’éponge sur le fait qu’il avait croisé le vizard afin d’éviter de se faire disputer par le commandant général voire de la Chambre des 46 de Chuo. Ce qui ne lui ressemblait pas du tout.

L’arrancar qui donnait des multiples coups, qui commençait à s’épuiser pour rien... Disparu du champ de vision du capitaine Kuchiki. Le noble le chercha du regard, mais il ne le trouvait pas. Il ne pouvait pas imaginer que Akira se serait enfui, si c’était le cas. C’était un lâche né. Quand il entendit le hurlement qui venait du haut, Byakuya regarda de cette direction et fut ébloui par le vilain soleil ce qui avait pour effet de baisser sa garde pendant quelques secondes. Cependant, il reçut un coup de pied qui le fit projeter violemment dans les immeubles de la ville. L’arrancar souffla un peu et attendit que le capitaine de la sixième division reprenne ses esprits. Finalement, deux minutes étaient passées et il n’était toujours pas revenu... L’adversaire commença à s’impatienter:

— Je sais que t’es encore conscient ! Ça m’étonnerait qu’un capitaine se fasse avoir avec cette capacité ! Apparait-toi ! ‘’

Il n’y avait pas de réponse, rien. On entendait des sirènes de polices, les gens qui étaient sur le pont en train de commenter ce qui se passait, il y avait même des journalistes. C’était dû à l’explosion qu’ils étaient tous venus. L’arrancar étira un grand sourire, il avait l’air d’être décidé à les attaquer afin de forcer le capitaine de la sixième division à sortir de sa cachette. Quoique, le vizard allait-il l’empêcher ? Akira haussa rapidement les épaules et dasha vers les gens du pont.

Un coup assez lâche pour mettre hors jeu Byakuya pendant quelques secondes. Après tout, les arrancars étaient généralement comme ça. Après avoir traversé cinq bâtiments, le capitaine Kuchiki se releva aussitôt. Il eut l’idée d’analyser l’arrancar qui devrait s’occuper du vizard ou des humains. En l’étudiant, le noble aura plus de chance de pouvoir le tuer au plus vite. Il shunpôta et posa tranquillement son pied sur le sol du trottoir. Il était un peu couvert de poussière et avait sans aucun doute un bleu au niveau de ses côtes droit. Il vit le combat entre l’arrancar et le vizard, cela commençait par un cero qui était plutôt réussi. Mais cela avait pour effet de faire peur aux humains qui pouvaient entendre la détonation, il vit quelques ouvertures du dos de l’arrancar, il protégeait trop ses devants et jamais ses arrières. Byakuya ne l’avait pas remarqué plus tôt à cause des attaques directives de l’arrancar qui l’empêchait tout mouvements possibles.

L’arrancar était blessé par le cero qui était minutieusement préparé, le vizard le rejoignit peu après. Le noble mis la lame en face de son visage: il allait libérer son shikai discrètement. La lame du zanpakutôs disparu en quelques secondes et il rangea la poignée dans le fourreau. Les lames étaient invisibles sous la lumière, cela étonnerait le noble que l’arrancar puisse les voir.

— Je vais être clair. T'as deux choix. Tu restes ici et tu meurs. Pas forcément par moi. Le capitaine Byakuya Kuchiki est l'un des plus puissants capitaines de la soul Society. En fait, à ta place, j'aurai pas chercher à me battre avec avec et j'aurai directement fuis. Moi je suis peut-être trop gentil et je suis prêt à te laisser t'échapper. Tant que tu ne tueras plus aucun être humain.

— Te...TE FOUS PAS DE MOI !! TU PENSAIS POUVOIR M’ÉPARGNER ?! TU PENSE ÊTRE UNE PERSONNE JUSTE ?! DANS TES RÊVES ! CRÈV...’’

L’arrancar s’était totalement relevé et vit Byakuya qui était déjà là. Il pris un air d’effrayé, il voulait fuir au fond de lui même. L’arrancar voulait attaquer le vizard, mais l’arrivée du capitaine de la sixième division l’avait interrompu et l’avait fait changer d’avis.

— T...Toi... T’étais même pas mort ! T’étais caché ! T’AS PAS HONTE DE NE...?! TU..TU TE CROIS TOUT PERMIS ?! ‘’

Byakuya ne disait rien, ses yeux étaient fermés. Il devait sans aucun doute penser quel était l’intérêt de hurler, il n’était pas sourd. De même pour le vizard. Si c’était dans un excès de la colère, au moins qu’il pouvait se contrôler et maintenir son calme... Comme ça il aurait sans doute la vie sauve. L’arrancar avait deux options, il avait visiblement choisi la première option. Il disparut d’un sonido et essaya de donner un coup de sabre au niveau de la nuque de Byakuya, mais celui-ci a été paré dans le vide et surtout le zanpakutô du shinigami était dans le fourreau ! L’arrancar fut surpris et semblait de ne pas comprendre. Que s’était-il passé ?

— Finalement, tu as choisis de mourir. Soit-il ainsi...’’

Le capitaine de la sixième division sortit lentement son zanpakutô et l’arrancar se mit en garde tout en ayant l’air d’avoir peur. Il vit à la grande surprise générale qu’il n’y avait plus de lame sur le zanpakutô de Byakuya.

— Lâches vous êtes ! Vous...N’avez pas honte ! Deux contre un ! C’est déloyal ! Moi...JE NE FERAIS JAMAIS CELA !

— C’est plutôt toi qui est lâche. Oser d’attaquer les humains qui ne t’ont rien fait, oser de m’attaquer sous le soleil... Chez vous, tous les coups sont permis. Alors chez nous, c’est de même.

— Es...Espèce D’ENFLURE !’’

Sur ses mots, l’arrancar fit ses cinq premiers pas en courant vers Byakuya avec une folie meurtrière. Sur ses premiers pas, on pouvait voir du sang couler... Le capitaine de la sixième division fit un coup dans le vide avec la poignée de son zanpakutô et l’arrancar ne bougea plus. Il lâcha son zanpakutô et ne parlait plus, son regard était toujours le même et il était immobile. En trois secondes, les blessures de l’arrancar apparurent. Au moment où cet arrancar allait tomber, Byakuya usa le Senka tout en plaçant deux coups de son zanpakutô qui avait déjà sa lame revenue. Le vizard ne pouvait normalement pas voir ces coups portés. Comme ça, il n’y aurait pas de risque que cet arrancar l’attaque ainsi qu’au jeune vizard.

— M...Merde...’’

Byakuya restait impassible et ne disait rien. Il regardait l’arrancar s’écrouler avec un regard froid. Son regard se porta vers le vizard qui avait toujours son masque partiel sur son visage. Le capitaine restait toujours en garde, il avait des raisons de se méfier.

— Que fais-tu ici vizard ? Tu sais que tu n’as rien à faire. Surtout tu sais quels sont les risques à prendre si tu rencontres un shinigami ?

—Je vis ici et j'habite dans cette ville. Je pense quand même avoir le droit de résider quelque part. Et oui, je connais le point de vue de la chambre des 46 et de la législation de la Soul Society concernant les hybrides. Et oui, je connais les risques concernant les Shinigami trop zélé. Mais j'ai un gigai pour ça. C'est juste que pour une fois, si je me défendais pas, j'étais encore plus dans le pétrin. Et vous, capitaine Byakuya, que faites-vous par ici ? Et n'étiez vous pas le fervent défenseur de la loi de la Soul Society ... ? Par là j'entends que vous êtes particulièrement clément envers moi... même si je ne suis pas responsable de la trahison dont on m'accuse.

— Clément dis-tu ? Ne sois pas pathétique vizard...’’

Le capitaine Kuchiki ne répondit pas tout de suite. Le jeune vizard avait achevé l’arrancar qui normalement devait mourir lentement tout en souffrant, comme s’il aurait regretté d’être arrivé là. Surtout entacher l’honneur du capitaine Kuchiki, personne n’en sortait vivant à l’exception de Ichigo Kurosaki. Byakuya regarda le pont, on pouvait entendre de loin le brouhaha des gens, on pouvait voir des flash des appareils photos. Il y avait un trou dans le premier immeuble et c’était fait par le noble. Il n’était même pas cinq heures de l’après-midi. Son regard retourna vers le jeune vizard, c’était plutôt un regard habituel.

— Être le fervent défenseur de la Soul Society ne veut pas dire être totalement dévoué à tous les principes. Même moi je peux les enfreindre sans regret, à moins que j’ai une bonne raison de le faire.’’

Le ton de Byakuya n’était pas très rassurant, mais le noble ne rajoutait pas un mot de plus pendant quelques minutes. Il resta trois minutes en compagnie avec le vizard, il réfléchissait à quelque chose. Les gens de Karakura étaient venus voir de l’autre rive les dégâts qu’il y avait au sol. C’était le sol qui a été déformé par la pression spirituelle de Byakuya et de l’arrancar. Il y avait même les journalistes qui étaient venus. Malgré tout, le capitaine Kuchiki ne rajoutait pas un mot. Il était silencieux, cependant il avait des questions qui trainaient dans sa tête.

—J’exige des explications, tu dis ne de pas être responsable de ta trahison dont on t’accuse ? Tu veux dire que tu as suivi le même chemin que Shinji Hirako et que tu as été aussi trahi par Aizen ? Et c’est ce Kisuke qui vous a en quelque sorte sauvé de la mort assurée je pense... ‘’

Le noble rangea son zanpakutô dans le fourreau après l’avoir nettoyé du sang de l’arrancar, il ferma les yeux et les rouvrit après. Il regardait l’eau de la rivière couler. Il connaissait peut-être les réponses qu’allaient faire le vizard.

— Je vois. Dans ce cas, je ne mentionnerai pas votre présence dans mon rapport. N’imagine pas que je le fais par pur plaisir. Si je t’avise à te revoir une fois de plus, je n’hésiterai pas à ce que tu périsses de ma lame.’’

Un rire vint aux oreilles de Byakuya qui restait malgré tout impassible. Les humains avaient prit l’explosion de gaz comme cause de tout ces dégâts, oui... Il y avait de quoi rire. Les gens ne pouvaient pas savoir ce quel était le danger qui les menaçaient toujours et qui étaient leurs protecteurs. Les shinigamis faisaient des missions à leurs aises, ignorant de temps en temps les humains. Les âmes errantes étaient des exceptions, car elles pouvaient tout voir ce que les humains n’étaient pas censé de voir. En même temps, c’était mieux ainsi. Les humains ne se reposeraient pas sur les shinigamis à n’importe quelle situation, surtout ce serait sans doute un bazar.

—Tout les vizards qui existent sont les fruits de l'expérimentation d'Aizen. Sans Urahara-san, nous en serions plus. Mais je suis le moins connu des vizards car je n'étais même pas vice-capitaine à l'époque. J'étais troisième siège. Quant à me revoir ici, hélas, je ne peux pas déménager et j'ai des obligations ici, donc faites en sorte de ne plus me croiser ou de ne plus venir ici. Enfin, c'est dommage que la chambre des 46 ne nous aient pas gracié... Après tout, les vizards se sont tenus à vos côtés lors de la bataille contre Aizen. Je n'y étais pas parce que je... n'étais pas assez fort, mais je sais ce qu'il s'est passé il y a deux ans."

Le capitaine Kuchiki ne tourna pas son regard vers le vizard, il était de dos contre lui. Son zanpakutô était rangé. Ne pas poursuivre et tuer ce jeune garçon, c’était une chose qui ne ressemblait pas du tout au noble. On pouvait se demander ce qu’il mijotait dans sa tête... Ce n’était pas de la pitié, ni de la compassion. Mais sans doute une manière de remercier les vizard de s’être battus contre Aizen au côté de la Soul Society, surtout quand les shinigamis étaient à un moment critique et qui étaient impuissants face aux espadas. Byakuya n’avait pas assisté à ce combat lui aussi. Non pas parce qu’il était faible, mais parce qu’il devait en quelque sorte ‘’ corriger ‘’ le capitaine de la onzième division dans le Hueco Mundo.

— Je vois...Il n’y a aucun doute: Tu faisais parti de la neuvième division. La division de Muguruma. On dirait même que Aizen ne s’est pas limité à un groupe de huit personnes, il y aurait d’autres shinigamis qui seraient dans la même situation que toi… Si je fais en sorte que je ne viennes plus ici ou te croiser, je ne peux point faire cela. Les missions m’obligent des fois à venir dans le monde des humains. Tu te débrouilleras de ne pas être sur mon chemin dans les jours à venir. Surtout, les vizards qui se sont tenus à nos côtés lors de la bataille nous avaient dit qu’ils n’étaient pas notre camp, mais celui d’Ichigo Kurosaki. Donc, ce n’est pas surprenant venant de la part de la Chambre des 46 de ne pas vous gracier. Vous restez nos ennemis.’’

Les journalistes étaient partis, les personnes mettaient des bandes qui interdisait tout passage à cette rive. Mis à part cela, le silence régnait à nouveau. Le capitaine Kuchiki vit que c’était maintenant le moment de rentrer et de faire son rapport. Sans rien dire, sans rien faire quoi ce que soit. Il disparut d’un shunpô sous les yeux du vizard. Celui-ci devait un peu comprendre que ce shinigami devait enfin rentrer à la Soul Society. Byakuya ne s’était pas posé une question, es-ce que le vizard avait déjà rencontré sa soeur ?

Spoiler: