Du plus loin qu'il s'en souvienne, il n'avait jamais eu une vie comme celle-là. Il était ironique de se dire qu'il était plus heureux dans l'après-vie que dans sa vie passée. Il n'était pas le plus fort des Shinigami. Parmi les vizards, il était sûrement le plus faible d'entre eux; Il n'avait jamais était très bon en Kidô. Il n'avait même pas atteint le rang de lieutenant. Atios avait était un être humain normal. Puis un shinigami normal ... Mais le destin avait fait de lui un être spécial.... un hybride. Ce cadeau du destin avait était une vrai malédiction. Il avait failli devenir l'un de ceux qu'il avait jurer de tuer. Il avait failli perdre son coeur. Rejeté par la Soul Society, il avait transcender son malheur et s'était forgée une famille de fortune sur le monde réel chez les Vizards. Et il avait fallu apprendre à dompter son Hollow intérieur. Pour mieux ensuite vivre normalement. Atios s'était fait tout petit lorsqu'Aizen avait attaquer Karakura... Etant le plus faible des vizards, il n'aurait était d'aucune aide... Une véritable gêne pour les autres combattants.

Il n'avait pas était heureux d'avoir était mis de côté... En silence, il avait assisté aux combats, en retrait. Il avait maudit son impuissance. Il aurait voulu pour aller voir Aizen en face et lui dire tout ce qu'il avait sur le coeur. Mais ça n'aurait rien changer. Il avait abandonner cette idée immédiatement et à contrecoeur. Serait-il toujours quelqu'un de faible et incapable de vivre par lui-même et pour lui-même ? La nuit où il avait dû fuir la Soul Society avait laisser en lui une profonde blessure, une marque sanglante, qui chaque nuit revenait le torturer. Il se réveillait toujours en sueur dans son lit, dans la nuit. Oui, il était et resterait à jamais un Vizard. Un hybride. Un shinigami possédant un Hollow intérieur. Un masqué. Cette horrible réalité était quelque chose qui le poursuivait, jour après jour. Il n'avait pas choisi. Et pourtant, cette différence faisait qu'il devait éviter les shinigami. Dès le grade de Lieutenant, sa vie pouvait être en danger. Oui, il était le plus faible des vizards. Il était le seul à faire attention en se baladant à l'air libre.

Karakura et le monde réel était sa prison plutôt que son lieu de résidence. Pour mieux vivre son isolation, il s'était fait adopté. Il jouait la comédie d'avoir une famille. Dans le monde réel. Il était même scolarisé à Karakura High. Cela lui permettait de faire passer le temps plus rapidement. Après les cours, il passait à la planque des vizards. Ou alors il allait travailler, car il était employé à mi-temps dans un café. Et puis le soir, il rentrait chez lui. Mais il le savait. S'il croisait un Shinigami ... Il se pourrait que celui-ci cherche à l'appréhender. Il n'était plus qu'un monstre à leur yeux. Alors qu'il avait toujours fait son travail avec passion et rigueur ... Il avait était inculpé pour haute trahison, mais au final, n'était-ce pas lui qui avait était le plus trahi par ses anciens camarade et la Soul Society tout entière ? L'injustice dont il était la cible était un poids pour lui. Il le vivait plutôt mal. Il avait toujours était un peu trop pessimiste. Il prenait les choses à coeur...

Cette nuit avait était similaire aux autres. Le même rêve. Le même Hollow. Le sien. Il se leva, légèrement léthargique. Il ouvrit la fenêtre, pour mieux contempler la lune et le ciel étoilé. Le frais vent d'été, soufflant minuit passé, vint se déposer dans ses cheveux, qui, sous son effet, se mirent à virevolter. En sous-vêtements, fenêtre du deuxième, il se posa contre l'appui de fenêtre. Regarder le ciel étoilé lui permis de se calmer les nerfs. Regardant son ordinateur, il se décida à l'allumer. Puis, rejoignant les logiciels de discussion, la nuit fila aussi soudainement qu'il s'était réveiller. Vers cinq heure du matin, les premiers rayons de soleil venant de l'est, il alla prendre sa douche. Enfin de compte, à six heure du matin, il était déjà au lycée, assis dans un coin à attendre. Sept heure. De plus en plus d'élève arriver. Sept heure et demi. L'école s'ouvre. Se relevant, il avance dans l'école et rentre dans les couloirs. Passage obligatoire, le casier à chaussure. Puis, la salle de classe. Son bureau. Il s'écroula sur celui-ci. Il n'avait fait qu'une moitié de nuit, c'était logique.

Soudain, il se leva en sursaut. Quelqu'un venait d'entrer en classe.